Le mode de fonctionnement des sicav et des fonds monétaires est identique, mais leur nature juridique diffère. (© Shutterstock)
Ces véhicules répondent aux besoins des particuliers, qui ne disposent ni du temps, ni de l’expérience ou de l’information nécessaires pour gérer des instruments monétaires.
Ce sont des organismes de placement collectif (OPC), dont l’objectif est de préserver leur capital et de délivrer un rendement en harmonie avec celui en vigueur sur le marché monétaire. Ils sont agréés par l’Autorité des marchés financiers (AMF) et gérés par des sociétés de gestion soumises, elles aussi, à l’agrément de l’AMF.
Le mode de fonctionnement des sicav et des fonds monétaires est identique, mais leur nature juridique diffère. La sicav est une société anonyme à capital variable qui émet des actions au fur et à mesure des demandes de souscription. Tout investisseur qui acquiert des actions devient donc actionnaire. Une sicav peut assurer elle-même la gestion de son portefeuille ou bien confier cette fonction à une société de gestion.
Le fonds commun de placement (FCP) n’est pas une société, mais une copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts (il n’a donc pas la personnalité morale). Le détenteur de ces parts devient donc membre d’une copropriété, mais ne dispose d’aucun des droits liés à la qualité d’actionnaire. La gestion du fonds est assurée par une société de gestion qui agit au nom des porteurs et dans leur intérêt exclusif. Sur le papier, un fonds commun de placement apparaît donc plus «agile» qu’une sicav.
Nul besoin d’être fortunéCes véhicules de gestion collective présentent ainsi trois caractéristiques principales.
Primo,
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